Écoutez le podcast de l’entrevue intégrale ici : À venir !
Prochaines portes ouvertes : Journées portes ouvertes – Institut du Ressenti
Guérir avec les chevaux
En août dernier, j’ai eu le plaisir de rencontrer les cofondateurs de l’Institut du Ressenti, Martine Boucher, qui en est la présidente, et Roger Dupuy, le vice-président, qui ont développé une approche unique qui leur permet d’aider des personnes à se libérer de leurs émotions, tensions, blocages et traumatismes, en étant accompagné dans ce processus par le cheval.
Martine et Roger ont cumulé plusieurs années d’expérience en solo avant de décider de s’allier pour répondre à leur appel intérieur commun de permettre à tous et à toutes d’entrer en contact avec leur ressenti et de l’écouter au quotidien. Leur mission, ou en fait celle de l’Institut du Ressenti, est ainsi d’aider chaque personne à identifier son essence et à trouver sa place en se basant sur ce qu’elle ressent. Ce faisant l’institut souhaite contribuer à l’émergence d’une société plus saine et sereine.
L’Institut du Ressenti
L’Institut du ressenti offre depuis 2017 des services thérapeutiques assistés par le cheval qui permettent de trouver des solutions efficaces à vos problèmes et d’être soutenus pendant votre démarche. Le cheval vous soulagera de vos blessures émotionnelles qui vous empêchent d’avancer en les prenant sur lui et s’en libérera. Vous serez ensuite outillé pour aller de l’avant.
“Principalement nos chevaux sont des accompagnateurs qui font partie intégrante de l’équipe et c’est grâce à eux que les gens vont se dégager de toutes ces émotions et tensions qui les habitent” – Martine Boucher
Concrètement comment ça se passe ?
“En fait, la première étape que l’on fait ici, c’est de respirer, d’apprendre à maîtriser la respiration pour arriver à un calme par la respiration […], pour sortir de la tête, pour descendre à l’intérieur de soi, pour calmer le mental.” – Martine Boucher
“Ensuite, on effectue un jumelage entre un cheval et un humain. Ce n’est pas l’humain qui va choisir […], c’est le cheval qui va manifester, de certaines façons, son intérêt d’accompagner la personne.” – Martine Boucher
“Une fois que le jumelage est fait, on va aller dans le rond de longe, on va aller dans l’enclos avec le cheval et la personne s’assoit là pendant 9 minutes et elle va respirer. Elle a les yeux fermés et le cheval communique et intervient, il fait une intervention auprès de la personne qui est assise dans le rond de longe. Et l’intervention c’est comme un aspirateur; un aspirateur va enlever la poussière sur les meubles, alors que le cheval va aller retirer les émotions, les tensions, les blocages chez l’humain.” – Martine Boucher
“Est-ce que tout se règle en 9 min ? Bien sûr que non ! C’est une première approche de dégager ses tensions.” Les transformations ont lieu d’un exercice à l’autre et aussi grâce aux outils qui sont transmis pour aider la personne à reprendre sa vie en main (comment réussir à arrêter notre mental, comment descendre à l’intérieur de soi, comment on fait pour reprendre la maîtrise de sa vie, prendre des décisions en fonction de soi, etc.). – Martine Boucher
“Il n’y a pas beaucoup de théories chez nous. Il y a à peu près 20-25% de théorie. Le reste du temps, on va le passer avec le cheval. On a un petit peu de théorie, après ça on s’en va vivre avec le cheval ce que l’on vient d’entendre. On va passer à un autre niveau de compréhension, on va désintellectualiser ce que l’on croit savoir, c’est-à-dire que, par exemple, faire taire le mental, il y a des bibliothèques entières sur le sujet, mais comment se fait-il que la société entière roule encore dans ce mental-là ? Puis les gens sont affolés, sont stressés, sont… parce qu’on a intellectualisé l’information… et ça s’arrête là. On n’a pas descendu ça à un autre niveau de compréhension. Donc c’est ce qu’on fait ici, on va désintellectualiser. On n’a pas inventé une grande roue ici, mais c’est notre façon de travailler qui est différente.” – Martine Boucher
En savoir plus sur le rond de longe
Cet équipement équestre est un outil de travail de base qui permet de rentrer en relation avec le cheval tout en maintenant une distance de sécurité. Dans un contexte équestre classique, il est utilisé pour faire tourner les chevaux en rond avec une longe, il est aussi utilisé pour le travail en liberté, le débourrage des jeunes chevaux (les amener à accepter une selle, un cavalier, de tracter un véhicule ou à comprendre et exécuter des ordres de base) et pour l’initiation des enfants et des jeunes cavaliers. Dans un contexte thérapeutique, il est souvent utilisé par ceux qui souhaitent créer un espace dans lequel le cheval et l’homme sont à la fois libres et “forcés” d’entrer en relation par la proximité qu’il génère.
Pour en savoir plus, voici un court article sur l’histoire du rond de longe : Tout savoir sur le rond de longe | horsnews.fr
Le langage du ressenti c’est quoi ?
L’approche CIAC (communication et intervention assistées par le cheval) qui est utilisée à l’Institut du Ressenti est basée sur le Langage du Ressenti. Ce langage fait appel à l’intelligence intuitive et va au-delà de la communication verbale logique que nous avons l’habitude d’avoir. Il redonne sa place au ressenti dans la communication avec soi-même et avec les autres, ce qui donne accès à une nouvelle façon d’envisager la vie en général.
C’est une approche unique qui met à profit l’intelligence émotionnelle et intuitive des chevaux pour répondre à divers besoins en matière de santé mentale et psychologique. Elle a un impact incroyable sur les participants, souvent quelques heures seulement suffisent pour avoir des résultats tangibles !
En entrevue, Martine décrivait le langage du ressenti comme une communication sans paroles, qui nous demande de communiquer avec ce que l’on ressent à l’intérieur de soi.
Quel est le rôle du cheval lors des interventions
Grâce à leur grande intuition et à leur sensibilité, les chevaux sont de bons alliés dans l’accompagnement offert à l’Institut du Ressenti.
“[Les interventions], ici ça se fait avec les chevaux. Principalement nos chevaux sont des accompagnateurs qui font partie intégrante de l’équipe et c’est grâce à eux que les gens vont se dégager de toutes ces émotions et tensions qui les habitent. […] [Le cheval] va prendre ça sur lui et après il va s’en dégager. Alors c’est difficile à imaginer avec notre tête que ça se passe ainsi, mais ils vont vraiment le prendre sur eux et après s’en dégager. Et c’est visible, on le voit lorsque le cheval s’en dégage parce qu’il va babiner […], il va faire son crottin, il va se secouer, il va même se rouler par terre ! Et ce n’est pas parce qu’il y a des mouches, parce que même à -30° l’hiver le cheval va se rouler quand il a fait une intervention sur une personne !”– Martine Boucher
“Le cheval est vraiment l’élément accompagnateur pour appuyer les gens à adhérer au Langage du Ressenti. C’est extraordinairement beau à voir.” – Roger Dupuy
“ Le langage du ressenti c’est naturel à tout être vivant, tous les animaux, tous les êtres humains ont ce langage naturellement. Les chevaux y compris particulièrement et pourquoi on utilise le cheval ici […], c’est qu’il est indépendant. Il n’est pas dépendant affectif comme nos animaux de compagnie, comme un chien, un chat. [Les chevaux] ils sont indépendants, donc quand ils se manifestent vers quelqu’un c’est qu’il a vraiment un ressenti, un élan de travailler d’accompagner cette personne-là.” – Martine Boucher
Dans l’un des extraits que je viens de citer, Martine nous explique comment le cheval arrive à se dégager de l’émotion de la personne qu’il prend en quelque sorte sur lui. Ces réactions atypiques du cheval, après avoir fait une intervention auprès d’un humain, j’ai eu l’opportunité d’y assister lorsque je suis arrivée sur les lieux pour faire l’entrevue. Roger et Martine venaient de terminer leur journée de formation avec un groupe et les chevaux étaient en liberté. Il y en avait un en particulier, Prince Noir, qui hochait la tête d’une façon frénétique, qui babinait et se roulait par terre. C’était vraiment particulier de le voir agir comme ça. Il venait tout juste de terminer une intervention auprès d’un participant. Après un temps couché dans l’herbe à donner des coups de tête saccadés, il est retourné de lui-même calmement rejoindre le reste du troupeau.
Un exemple d’intervention : “On sait quoi faire, on a une expérience solide et nos chevaux sont prêts à envisager des tensions, ils savent comment. Ils ont appris eux aussi à être eux-mêmes, à être dans la nature… Et il y a comme une synergie à l’intérieur du troupeau qui existe. C’est incroyable de les voir agir parfois. Exemple […], une personne assise dans le rond de longe […] et tu vois l’ensemble des chevaux qui sortent en même temps de l’écurie et ils restent groupés. Habituellement ils s’éparpillent un peu partout et là non, ils sont restés en troupeau serré, en formation serrée et tous orientés sur elle, dans le rond de longe […] et il se passe quelque chose là d’intense. Comment les chevaux, entre eux, peuvent agir conformément à ce que l’autre agit à côté ? Il n’y a pas un cheval qui dit « aille la gagne on sort! » Non, ils ressentaient tout le monde en même temps cette collaboration commune du troupeau. Alors c’est une puissance.. l’énergie de troupeau.” – Roger Dupuy
Un témoignage
Lors de notre entrevue, Martine Boucher nous a partagé un témoignage qu’ils venaient tout juste de recevoir et qui démontre bien l’impact que le service thérapeutique assisté par le cheval qu’ils offrent à l’Institut du Ressenti peut avoir : “On avait justement aujourd’hui une personne qui a fait le programme au complet de 16 jours. Depuis 8 mois qu’elle a terminé, qu’elle a gradué. Et elle dit : « Les mots pour exprimer comment je me sens à l’issue de ça, après 8 mois où j’ai terminé, ça a complètement transformé ma vie ! ». Donc c’est elle qui s’est transformée et par conséquent la vie, sa vie change, parce que tout part de nous.” Plus tard dans l’entrevue, Roger Dupuy vient ajouter ceci :“[Ailleurs], on apprend davantage à gérer nos problèmes qu’à les régler. [Ici], la dame dont Martine parlait tantôt, elle n’a pas géré le problème suicidaire, elle l’ a réglé. Alors c’est toute une démarche autre qui fait que […] cette problématique-là que tu portes profondément à l’intérieur de toi, tu ne l’as plus.”
À qui est-ce que ça s’adresse ?
Voici une liste des différentes clientèles auxquelles leur programme est adapté et qui pourraient tous être regroupées dans la grande catégorie des troubles de santé mentale :
- Dépendance ou addiction;
- Anxiété et stress;
- Dépression;
- Épuisement professionnel;
- Victimes;
- Parents d’enfants autiste ou asperger (TSA);
- Syndrome de stress post-traumatique (TSPT);
- Troubles alimentaires;
- Bipolarité.
L’Institut du Ressenti a d’excellents résultats avec tout type de clientèle, puisqu’ils se connectent à l’émotion et que tout le monde a des émotions. Ainsi, toute personne en cheminement personnel pourrait également en bénéficier.
Les types d’accompagnement possibles
Les ateliers se déroulent en petits groupes de maximum 6 personnes, généralement de 9h à 17h, en alternant des périodes de théorie et des exercices pratiques en compagnie des chevaux. Il est aussi possible de créer un atelier privé.
Les activités ont généralement lieu à l’extérieur, il est donc important d’avoir un habillement approprié selon la température. Des chaussures imperméables sont requises, préférablement des bottes, pour arpenter la prairie des chevaux.
Pour voir tous les services disponibles : Ateliers – Institut du Ressenti
Les journées portes ouvertes : Tout au long de l’année, il vous est possible de venir faire une expérience unique en pleine nature dans un environnement serein en compagnie des chevaux. Les visites durent 3h et vous permettront de participer à un atelier découverte.
Le programme complet “Maîtrisez votre vie” : Ce programme d’une durée de 16 jours a pour objectifs de vous amener à vivre une vie paisible et sereine, ainsi que de vous aider à profiter du moment présent. Cette formation en développement personnel combine l’ensemble du savoir de l’Institut du Ressenti. Il vous sera aussi possible par la suite de maintenir vos acquis en participant au programme “Maintenez vos acquis” pour les gradués.
Le programme “Comment mieux communiquer avec votre enfant autiste (TSA)” : Ce programme d’une durée de 3 jours est conçu pour les parents d’un enfant autiste afin de les aider à accéder à un autre niveau de compréhension des mécanismes régissant le TSA.
Le programme “Alléger votre sac à dos d’émotions” : Ce programme d’une durée de 2 jours vous permettra de vous libérer d’une partie du poids émotionnel qui pèse sur vos épaules. Ce poids qui peut parfois devenir trop lourd à porter peut être allégé par la présence des chevaux.
Le programme “Explorez vos capacités”: Ce programme d’une demi-journée vous permettra d’avoir un premier contact avec un cheval et de libérer certains blocages, tensions et émotions.
Des cheveux en totale liberté à 20min de Sherbrooke!
Les conditions de vie des chevaux à l’Institut du Ressenti se rapprochent le plus possible de celles vécues à l’état sauvage. Ils évoluent en liberté sur 20 acres de terrain et ne sont pas montés. Le site est situé en pleine nature dans la ville de Compton. L’intervention humaine est donc minimale. Tout de même, les chevaux sont habitués à côtoyer les humains, sans que le contact avec ces derniers soit une source de stress. Ils accompagnent donc les personnes au gré de leur volonté, transcendant, par leur ressenti, les blocages émotionnels des participants.
“[Ici les chevaux] ils sont en totale liberté. Il n’y a pas de box… Quand ils arrivent ici les chevaux […], ils retrouvent leur état naturel, ils retrouvent qui ils sont. C’est ce qui fait qu’ils sont d’excellents accompagnateurs aussi.” – Martine Boucher
Pourquoi est-ce important qu’ils ne soient pas montés ?
“C’est une tâche pour eux… Lorsqu’on débourre un cheval, ce n’est pas nécessairement avec son accord. On l’oblige à faire des choses sans son accord. Quand je dis son accord, c’est qu’on ne prend pas le temps nécessaire pour [le faire], parce que ça serait probablement un peu plus long. On ne prend pas le temps nécessaire pour communiquer avec le cheval, lui dire voici ce qu’on va faire ensemble, etc. Alors le cheval est obligé de suivre, il est obligé de recevoir une selle, même s’il va [se débattre] pendant 10 min on va le laisser aller… Quand il sera fatigué, bien il arrêtera, puis on va commencer à le monter… Le mors ce n’est pas très agréable pour le cheval, mais on l’oblige à porter le mors, on l’oblige à se faire tirer dans la gueule, on l’oblige donc à être un bon cheval, on le conditionne à obéir…” – Roger Dupuy
*Le débourrage : Est le processus d’éducation du cheval.
*Le mors : Est une pièce métallique insérée dans la bouche du cheval qui permet de contrôler la vitesse et la direction de sa monture.
“Il y a une façon de monter un cheval, si on communique avec depuis le début, je pense qu’il y a des moments où il va être très heureux qu’on soit sur son dos. La communication va être bien solide et bien établie. Est-ce que les gens prennent le temps de faire ça? Non… c’est trop long.” – Roger Dupuy
“Il y a des chevaux, il y en a un qui est arrivé ici, il n’acceptait plus un homme sur son dos. Une femme oui, mais un homme non. Il les jetaient… Il était rendu à bout ce cheval-là… Alors il faudrait aller voir son historique qu’est-ce qu’il a vécu avant et on comprendrait pourquoi aujourd’hui il ne tolère plus… Alors il arrive ici et on lui explique… Bien explique… On communique évidemment avec nos animaux… Et il est heureux de vivre ici et d’appuyer les gens d’une autre façon… C’est fou comment il travaille Joey. C’est incroyable, il va avec une douceur inexplicable en fait !“ – Roger Dupuy
Et qu’est-ce qu’en dit la science ?
Dans l’objectif de réussir à démontrer et mieux comprendre les effets du Langage du Ressenti sur les participants, l’Institut s’est engagé dans une démarche scientifique avec une équipe universitaire. Ils souhaitent ainsi faire connaître leurs découvertes et amener plus de crédibilité pour leur approche.
Il est cependant difficile d’aller chercher le financement nécessaire pour la mise en œuvre du protocole de recherche qui a été établi, mais l’histoire n’est pas encore terminée, il a une belle lueur qui est en train de prendre de l’expansion !
Voici quelques extraits de l’entrevue pour en apprendre davantage :
“Il y a eu un protocole de recherche qui a été établi. On a passé 2 ans à travailler [là-dessus], c’est très minutieux un protocole de recherche, c’est très exigeant de monter le tout. Ça nous a obligé à aller chercher des mots sur des choses qui sont difficilement explicables. Le Langage du Ressenti par exemple : Comment nommer ce langage-là ? Cette communication que le cheval est en mesure d’établir et on va jusqu’à une intervention que le cheval est en mesure d’effectuer. Comment on peut mettre un mot là-dessus. Alors le Langage du Ressenti, pour nous ça définissait clairement, d’une certaine façon, tout ce qui peut se passer. Un langage ce n’est pas un simple mot, le langage ça peut être très vaste, ça peut être des images, ça peut être un ressenti profond, des émotions.” – Roger Dupuy
“Le protocole était bien conçu, il a intéressé le chercheur en chef du département de psychologie de l’UQAM. Ensuite, il s’est greffé une psychologue […] et une chercheuse de Hull […], puis s’est greffé 2 autres doctorants. […] On avait vraiment une merveilleuse équipe qui était prête à amorcer sur cette recherche-là et on était vraiment content de le dire. [On se disait] “Bon, la crédibilité va s’établir maintenant avec des résultats concrets”. – Roger Dupuy
“Ensuite on a passé 2 ans à chercher des fonds. Le protocole était axé sur le post trauma avec les vétérans des forces armées. […] Les vétérans auraient apprécié énormément cette approche, cette façon de les aider à apprécier la vie. Parce qu’ils sont coincés dans leur post trauma de façon très solide, très sérieuse. Et c’était probablement ce manque de crédibilité là qu’on n’a pas réussi à aller chercher… C’est comme un cercle vicieux, on n’a pas de crédibilité, alors eux ils passent à côté. Ils vont chercher davantage de ce qui est déjà établi, de ce qui est déjà fonctionnel et de ce qui donne à quelque part certains résultats.” – Roger Dupuy
“Dès que l’on travaille avec des chevaux, on a des résultats positifs”, pourtant “lorsque l’on parle de ce qui se produit ici, on se fait dire “Tu n’en mets pas un petit peu ?” Non! On n’exagère pas, on a des témoins, des personnes qui ont vécu des résultats. Comme cette personne dont on parlait plus tôt qui a passé sa vie avec un ressenti suicidaire à l’intérieur d’elle pendant 40 quelques années et en l’espace de très peu de temps [en 2 jours] c’est disparu ! Disparu ! Alors, comment aller chercher une crédibilité comme ça ? Même cette personne-là, lorsqu’elle va le dire aux autres, les gens ont de la difficulté à croire à ce qu’elle dit, ce qu’elle a vécu… ça va se point-là…” – Roger Dupuy (Citation légèrement reformulée)
“[Au final], on n’a pas réussi à aller chercher de l’argent pour faire la recherche… Mais, il y a une dame par contre qui est venue faire le programme, elle est au doctorat actuellement, qui va être en train d’élaborer sa thèse [sur ce qui se passe ici], alors ça va venir un jour cette crédibilité. C’est certain que ça va venir, il y a trop de personnes qui viennent ici et qui repartent avec le goût de vivre. Il y en a trop, alors ça va déboucher un jour.” – Roger Dupuy
Un futur livre sur le Langage du Ressenti ?
Peu de temps après l’enregistrement de l’entrevue, Roger Dupuy a décidé de quitter son rôle de formateur à l’Institut pour se consacrer à l’écriture d’un livre sur le Langage du Ressenti. Il souhaite ainsi faire connaître cette nouvelle approche tout en prenant plus de temps pour lui. Il restera disponible pour au besoin pour soutenir l’Institut et il en demeure le cofondateur. Je suis très heureuse d’avoir pu le rencontrer juste avant qu’il prenne cette importante décision. Je lui souhaite une bonne continuité !
Entre-temps, Martine Boucher et le reste de l’équipe de l’Institut du Ressenti vont continuer de faire vivre ce projet très inspirant qui n’a pas fini de transformer des vies !
Grand Merci pour ce reportage très bien structuré et commenté.
Au plaisir de te revoir bientôt !
Câlins