La santé écologique inclut la notion de santé environnementale, puisque l’environnement représente le milieu naturel où l’espèce humaine vit et évolue, tandis que l’écologie est la science qui étudie les interactions et les impacts entre les êtres vivants et leur écosystème (Référence). L’écologie possède donc une dimension plus large. Son objectif est axé sur la protection des écosystèmes et de la biodiversité. Elle vise donc aussi à minimiser l’impact de l’action humaine sur la planète.
Ce champ d’action arrive bien tard, en dernier dans la liste, alors qu’il est fondamental pour toute vie humaine : sans un environnement sain, rien ne peut subsister. Pourtant, il est intimement lié aux autres : nos actions dans l’un des champs, par exemple de prendre soin de moi, m’aideront à mieux prendre soin des autres, jusqu’à souhaiter prendre soin de l’ensemble du vivant, en incluant la faune et la flore ! Et à l’inverse les actions posées pour prendre soin de l’environnement, feront en sorte, au moins indirectement, que je prenne soin de moi et des autres qui profiterons de cet environnement sain.
On comprend donc rapidement que pour ce champ d’action, toutes les actions, les petites comme les grandes, comptent : une entreprise qui devient carboneutre, une personne qui développe un mode de vie zéro déchet ou qui habite dans une habitation écologique, l’économie circulaire, la permaculture, l’achat local et l’alimentation bio, les actions pour le climat et la protection de l’environnement, etc.
Les catalyseurs de changement qui s'identifient comme contribuant au champ d’action de la santé écologique sont des personnes qui prennent soin de leur relation avec leur environnement proche (leur terrain, leurs déchets, leur parc de quartier, leur jardin communautaire, etc.), avec leur environnement au sens large (poser des actions pour la préservation de la faune, pour replanter des arbres, etc.) ou qui enseignent à d'autres personnes comment le faire.